L'invitation au voyage

Invitation au voyage dans l'espace, dans les mots, dans l'art ... Voyages!

mardi 18 janvier 2011

Spoleto (2) : la basilique San Eufemia


La basilique San Eufemia à Spoleto est une petite église romane inclus dans l'ensemble de l'évêché. On peut en apercevoir le chevet de la Piazza del Duomo. Le monument est de la première moitié du XIIème siècle et le style roman a certainement été influencé par l'architecture lombarde. La façade est très sobre enrichie par les formes en arcs, le portail, les fenêtres monolobées ou bilobées...

On ne peut pénétrer à l'intérieur de la basilique qu'en passant par le Museo Diocesano qui présente quelques oeuvres que j'ai aimées en particulier la Madone avec l'enfant au corail du peintre florentin dit : Maestro della Madonna Strass du XIVème siècle.

L'intérieur de la basilique de santa Eufemia est d'une belle simplicité. Les murs sont en pierre dépourvus de peintures à l'exception d'une fresque représentant Sainte Lucie. La nef centrale avec un narthex interne présente des colonnes rondes et des pilastres solides. L'un d'eux richement sculpté devait appartenir à un riche édifice du moyen-âge.
Une exposition contemporaine de Ugo Nespolo intitulée Exercices de Style s'harmonise bien avec les murs dépouillés, toiles acryliques très colorées, décorées de motifs abstraits et concrets, qui évoquent des vitraux modernes...
Une visite intéressante.

Spoleto : les fresques de Filippo Lippi

Nous nous étions promis de ne pas terminer notre séjour en Ombrie sans avoir vu les fresques de Filippo Lippi dans la cathédrale de Spoleto même si cette ville située au sud du lac Trasimène où nous demeurions était bien éloignée de notre point de chute.

Nous nous rendons donc à Spoleto sous une pluie battante, un de ces orages méditerranéens impressionnants et nous abordons la ville au milieu d'un trafic routier inextricable... dont nous finissons pourtant par nous échapper. Nous nous garons et devons attendre la fin de la pluie pour pouvoir sortir de la voiture.

Spoleto est un ville comme toutes les autres en Ombrie, poussée sur une colline et surmontée d'une forteresse. Nous nous lançons alors dans l'ascension d'une rue puis d'un escalier glissant et plein de mousse pour atteindre la Piazza Del Duomo où se trouve la cathédrale Santa Maria Assunta. Sur la place des techniciens s'afffairent pour installer scène, chaises et sono pour le festival de musique qui a lieu comme chaque année à la fin août à Spoleto.
Elle est belle, cette cathédrale du XIIème siècle, avec sa façade rose et blanche ornée de rosaces en dentelle, surmontées d'une mosaïque byzantine, flanquée d'un campanile au toit pointu du XIème siècle. Mais nous piaffons d'impatience, les fresques de Filippo Lippi nous attendent mais nous ne pouvons entrer l'édifice étant fermé jusqu'à 15 heures.


Enfin les fresques nous apparaissent, merveilleuses, éblouissantes, elles irradient de lumière et la symphonie de couleurs qui se déploient devant nous a quelque chose d'irréel.
Elles sont consacrées à la Vierge : en haut, dans la coupole, le Couronnement, en bas, à gauche, l'Annonciation, à droite la Crèche; Au centre sur un grand panneau, la Mort.

Ce sont les dernières fresques de Filippo Lippi qui est mort avant de les avoir terminées. Son apprenti et son fils, Filippino Lippi, alors âgé de 14 ans mais déjà un grand peintre, les ont achevées d'après les cartons du maître. Et c'est un chant du cygne, un véritable chef d'oeuvre.

Il faut regarder avec soin, en prenant garde à tous les détails : le geste magnifique de recul et de crainte de la Vierge dans l'Annonciation, la transparence des ailes de l'Archange Gabriel laissant apparaître un paysage dont les perpectives se déroulent dans le lointain; L'expressivité des visages, le mélange pudique de douleur et de sérénité qui imprègne la scène de la mort; le décor de la crèche avec son auvent en paille qui donne une impression de matière; les bergers et les moutons que l'on aperçoit au loin à travers une arche dévoilant aussi les collines dans des dégradés de verts extrêmement riches.

Mais le Couronnement de la Vierge par Dieu, le Père dans toute sa majesté, est l'apothéose de cette composition puissante. Lippi parvient à jouer avec les courbes du mur pour donner un relief extraordinaire à la scène. Les personnages sont d'une grande beauté, encadrés d'un double arc-en-ciel et se détachent sur un fond bleu où éclate l'or d'un soleil triomphant. Les anges musiciens paraissent à la fois des personnages d'un monde divin avec leur visage pur, leurs boucles blondes mais aussi des enfants bien réels qui se concertent, s'affairent à leur tâche ou nous regardent avec curiosité. Les couleurs chatoient au milieu d'un semis de fleurs peintes avec une infinie précision.

L'ensemble est tout simplement fascinant, riche, d'une haute maîtrise technique et d'une grande expressivité. Tout amoureux de peinture devrait avoir vu une telle merveille. A ne pas rater.

ClaudiaLucia

Pérouse (5) : Galleria nazionale


La Galerie Nationale d'Ombrie présente une riche collection de peintures et de sculptures du Moyen-Age à la Renaissance. En se promenant dans les salles, on voyage dans le temps et l'on peut suivre l'évolution de l'art en Ombrie du XIIème au XVIème siècle et l'influence qu'a eu sur elle la Toscane, en particulier l'école siennoise. Les siennois, au trecento, ont créé leurs plus belles oeuvres tout près de Pérouse, à Assise et se sont fait ainsi connaître dans toute l'Ombrie. Plus tard au quatrocento, ce sera Florence qui sera prépondérante.
Pour les amateurs de primitifs italiens, s'il vous faut choisir par manque de temps dans la liste de tous les musées de la ville, c'est la
Galleria Nazionale qu'il ne faut pas rater.
Ne serait-ce que pour les beaux visages des Vierges de Maestro di Paciano, De Bartolo di Freddo, de Fra Angelico ou Augustino Duccio ou encore les annonciations de Piero della Francesca, de Benezzo Bonfigli....
Une salle entière est consacrée à ce dernier que, pour ma part, je ne connaissais pas. Bonfigli est un peintre pérugin (1418-1496) qui a une grande notoriété à Pérouse. Ses vierges au visage très fin et lisse, ses anges musiciens aux longues boucles blondes, ses personnages éthérés se détachant sur des fonds d'or, rappellent immédiatement Benezzo Gozzoli, lui-même influencé par Fra Angelico qui a été le maître de Filippo Lippi, ce dernier ayant eu dans son atelier Botticelli... Toute une filiation se crée ainsi, que l'on peut lire de tableau en tableau, chacun s'enrichissant les uns des autres. Un vrai plaisir esthétique.
Enfin, bien sûr, vous ne pouvez manquer
Pietro Vanucci detto il Perugino, le seul qui ait mérité ce surnom, le plus grand et le plus célèbre des pérugins que vous retrouverez dans d'autres endroits de la ville... Sa peinture déjà maniériste ne me plaît pas entièrement, mais j'aime la douceur de ses visages de femmes-enfants, aux joues rondes, et les paysages qui forment le fond de ses tableaux.

Claudia

Quant à moi, j'ai envie de présenter un parcours insolite de ce musée que j'ai beaucoup apprécié. J'ai d'ailleurs toujours aimé repérer dans les tableaux ce qui paraît étrange, impressionnant ou tout simplement amusant.
Salle IV sous le grand crucifix peint en relief, aux pieds du Christ, repose un crâne. Jusque là rien de plus traditionnel mais, approchez-vous, regardez bien. Le peintre a représenté le crâne sans dents, la bouche grande ouverte. Il ricane et vous regarde avec des yeux toujours présents et bien vivants dans ses orbites creuses.
Salle X dans le tableau de Piero della Francesca, une représentation de l'Esprit Saint m'étonne. Mais je la retrouverai dans de nombreux tableaux ombriens : le corps du Christ en Croix paraît, enveloppé dans des grandes ailes, mi-homme, mi-oiseau, entouré des flammes rouges, symboles de la Passion.
Salle XI : Giovanni Francesco da Reni a peint en 1464 le lion de Saint Jérome : magnifique tête du vieil animal au regard presque humain, empreint d'une grande tristesse.
Salle XII : Luca di Paolo Matelia peint Saint Sébastien avec des bottes rouges, un air flegmatique et vaguement ennuyé par ce qui lui arrive, le corps criblé de flèches !
Salle XIV, dans le tableau de Caporali (Annonciation 1480), le chat et le chien se bagarrent.
Dans son Adoration des Bergers les anges, distraits et fatigués, ne sont pas très... angéliques.

Lucia

Galleria Nazionale dell'Umbria
Palazzo dei Priori
Ouvert du lundi au dimanche, de 8h30 à 19h30.

Pérouse (4) Il Perugino


Si vous voulez voir des oeuvres de Piero Vanucci il Pérugino, allez au Collège du Change (Nobile Collegio del Cambio) . C'est l'endroit où autrefois s'effectuait le change des monnaies.

Ce n'est pas très loin de la
Galleria Nazionale dell'Umbria puisqu'il vous suffit de sortir du Palais des Prieurs et d'entrer par la porte voisine. Vous pouvez donc programmer les deux à la suite.
D'autre part, notez bien que tout à côté du Collège du Change, et toujours dans le palais des Prieurs, on peut voir
le Collège de la Corporation des Marchands. Nous n'avons pas pu le visiter, la fermeture ayant lieu avant l'heure indiquée(?) (17h au lieu de 17h30). Donc, renseignez-vous bien sur les heures auprès de la billetterie si vous voulez enchaîner les trois visites.

La visite du
Collegio del Cambio est rapide puisqu'il y a seulement deux pièces à visiter.
La première,
la salle des Audiences est réellement somptueuse avec ses boiseries sculptées, les sièges et la tribune en bois qui accueillaient le Tribunal. La partie supérieur de la pièce et le plafond sont décorés de fresques de Il Perugino et de son école : Naissance du Christ, Transfiguration de Christ, Gloire de Dieu, philosophes, Socrate, Platon, Prophètes. La voûte est ornées des signes du zodiaque dans des teintes bleutées rappelant celles du manteau de la Vierge.
Petite anecdote : Le Pérugin, pour servir de modèle à Daniel, a pris Raphaël, son élève, beau jeune homme blond d'une beauté parfaite. Un autoportait du Pérugin le représente, par contre, sur fond noir avec une expression un peu sévère et un visage rougeaud.
La deuxième salle est la chapelle dont la décoration est réalisée par un élève du Perugino, Giannicola di Paolo.
L'ensemble est riche, coloré et illustre à merveille la double appartenance de l'artiste de la Renaissance au christianisme et à la culture antique dont il est nourri. Ainsi le Christ, les prophètes, les saints, cohabitent avec les philosophes grecs, les empereurs romains et les divinités de l'Olympe...

Claudia et Lucia

Pérouse (3) Il pozzo etrusco


Le Pozzo Etrusco (puits étrusque), sur la Piazza di Danti, à deux pas de la place principale, la Piazza IV Novembre, est une citerne construite par les étrusques. C'est donc la plus ancienne et la première réserve d'eau de la ville. Solide, profond de 36m, le puits a servi de refuge pendant les bombardements de la seconde guerre mondiale.
On y descend par un étroit escalier suitant d'humidité, aux marches irrégulières et glissantes, la lumière est étrange et tamisée. Des pierres noires coulent de petites gouttes pleines d'argile, boueuses.
Au fond, l'eau forme une surface opaque mais pourtant pure, récupération de la pluie. Comme chaque fois qu'il y a une fontaine dans un lieu touristique, les gens s'amusent à jeter des pièces de monnaie. Sur les murs s'accrochent des mousses, qui, sous l'éclairage particulier, semblent d'un vert éclatant.
Hélas, l'ambiance "humide et mystérieuse" des constructions étrusques a des proportions réduites. On se voit vite obligé de rebrousser chemin.
Néanmoins, la visite reste sympa comme initiation à l'art Etrusque.


*Proportions réduites? 36 mètres? C'est plutôt impressionnant même s'il est vrai que cette citerne n'atteint pas la profondeur extraordinaire de celle d'Orvieto en Ombrie et ne possède pas, non plus, l'atmosphère magique de la citerne d'Istanbul. Pourtant, elle nous rappelle que Pérugia a été une des cités étrusques les plus puissantes d'Italie.
Claudialucia

Pérouse (2) La cathédrale San Lorenzo



La cathédrale di San Lorenzo, sur la piazza IV Novembre, date du Xème siècle. Commencée à l'époque romane, elle fut achevée aux temps du gothique. Sa façade rosée blanche tout à fait ravissante est précédée d'une grande volée de marches et d'une charmante loggia, au contraire de sa façade secondaire inachevée baroque absolument immonde, aux colonnades suintantes*.
L'intérieur de l'église n'est pas en lui-même extraordinaire. Les chapelles latérales sont simples, les vitraux quelconques. Sur la gauche de la nef à l'extrêmité opposée au choeur est conservé l'anneau nuptial de Marie. N'espérez cependant pas le voir, il est entreposé dans un tabernacle lui-même situé dans une niche masquée par un rideau. Les voies de Dieu sont impénétrables...
Bâtiment très fréquenté des fidèles, la cathédrale est donc aussi un lieu important de confesse, confesse qui s'établit au vu et au su de tous avec une absence d'intimité parfois un peu gênante. Surtout pour qui, je suppose, comprend l'italien...
Le tout semble donc un peu décevant, si le petit tableau du XVème représentant la Madonne, signée par un élève du Pérugin, Giannicolo, n'illuminait l'édifice par sa grâce intérieure. Visage doux, très pur, presque enfantin, yeux candides et mains levées dans un geste touchant de bénédiction maternelle : le peintre a représenté la Vierge comme une toute petite et très jeune maman, douce, timide et lumineuse dans sa châsse dorée. Finesse de l'exécution, beauté de la représentation et admirable technicité colorique (bleu profond et rose lilas siennois) : le tableau attire immédiatement le regard et le capture pour longtemps.
On accède ensuite aux deux cloîtres de la cathédrale. Le premier est Renaissance, rose et blanc, à colonnades, et possède un étage régulier, des proportions équilibrées et somme toute assez rigides. Le deuxième est beaucoup plus vivant, sans doute parce que nous nous trouvons au milieu d'arcades ornées de splendides géraniums rouges. Il est désormais habité par des familles. Des vélos d'enfants, des jouets, un étroit ascenceur encastré dans une ancienne cellule monastique et la voiture en bas du cloître, contribuent à rendre l'atmosphère plus animée.
Claudia et Lucia
* des colonnades suintantes
Ne vous affolez pas. Non ! La porte baroque ne dégoulinera pas sur vous. Il s'agit seulement d'une métaphore destinée à illustrer l'immense amour que Lucia porte au style baroque.
Pour tout dire, le portail, certes assez imposant, avec deux colonnes surmontées d'un fronton curviligne, est plaqué sur la façade plane de l'entrée principale de style renaissance mais inachevée.

Pérouse (1) Marcher, Errer, Grimper...

Perugia, Pérouse est une cité agrippée au sommet de la colline. Ses banlieues ont poussé comme des petits champignons en ronds autour de la colline, nous obligeant, si l'on vient en voiture, à serpenter sur plusieurs kilomètres avant d'atteindre la terre promise. Ne nous plaignons pas néanmoins, Moïse ne l'a jamais vue.
Inutile, de plus, de chercher à relier le centre en voiture, mieux vaut laisser le dit véhicule sur l'un des parkings en contre-bas (
Piazza Partigiani) et profiter des Scale mobili, escalators pour relier le coeur historique. Ces escaliers ont aussi l'avantage de déboucher au milieu des soubassements étrusques puis médiévaux de la ville, forteresse de pierre humide et souterrains obscurs...
Une fois à l'air libre, empruntez la principale artère, la
Corso Vannucci. Charmante et gracieuse, cette voie est bordée de palais splendides de l'époque médiévale à l'influence gothique ou au contraire complétement renaissance. La plupart sont désormais reconvertis en banques, magasins ou musées. Les couleurs rosées, blanches et beige-orangées ainsi que l'architecture, rappellent un peu, en moins massives, les constructions florentines. Plus légers et élégants, en effet, les édifices étaient davantage destinés à l'apparat qu'à la défense, bien que l'histoire de la cité fût parfois belliqueuse... Ainsi, le griffon et le lion, armes de Pérouse, que vous croiserez un peu partout, représentent les Guelfes, alliés du pape contre l'empereur et ses Gibelins (conflit du XIVème).

La
Piazza IV Novembre est la place principale de la ville, lieu de rencontre incontournable de toutes les activités touristiques. Bordée du Palazzo dei Priori, de la Cathedrale di San Lorenzo, elle demeure majestueuse et superbe. Au centre, la très belle Fontana Maggiore du XIIIème vaut le détour pour ses bas-reliefs où l'on peut allégrement admirer les saisons et leurs signes astrologiques correspondants (natifs du mois de décembre, égorgez dans la joie le cochon).
De là, départ des visites pour les pressés, ou de l'errance pour qui ne se contente pas des principaux musées.
Ici, commence le "grimper". Petits escaliers ou ruelles en montée serpentines, dédale labyrinthique ascendant pour replonger aussitôt : la balade est amusante, jolie, avec ses places rouges et ses maisons de brique. On circule alors un peu à l'écart des sentiers rebattus par des hordes à l'appareil numérique collé sur la bedaine. Le détour sera d'autant plus ludique, si, comme moi, vous parvenez à vous perdre au premier embranchement en essayant de comprendre pourquoi le plan gracieusement distribué par l'office de tourisme ne comporte aucun nom de rues et en supprime carrément certaines. Bref... Douce errance...

A un certain endroit, du côté de la
Porta del Solle, on a un très beau point de vue sur la ville aux toits de tuiles, toute dorée, et les collines, la campagne "tellement verte qu'elle en paraît bleue". Du moins, c'est ce que l'on disait autrefois en parlant de l'Ombrie. Hélàs, la sècheresse a transformé le paysage. Sous les oliviers, dans les champs, une herbe rare, jaune, dépare la belle campagne jadis verdoyante. Les cyprés semblent couverts de poussière. Les champs de tournesols, à perte de vue, grillés par le soleil offrent encore de cà, de là, l'éclat de fleurs d'or encore ouvertes dans la chaleur. Heureusement, pendant notre séjour, quelques orages redonneront très vite éclat et vie à ces paysages qu'ont immortilisés les peintures du Pérugino...

En redescendant vers le centre-ville on passa alors devant
l'arc Etrusque, ou l'arc d'Auguste datant de l'antiquité, sombre et imposant. De là, on peut accèder à des ruelles latérales charmantes. (Et se retrouver si l'on était perdu).

Perugia, en résumé, demeure une visite délicieuse une fois que l'on a atteint son centre nerveux et fait abstraction des voitures : beauté de la ville, des monuments et du contenu des ses musées.
Claudialucia